Stratégies pastorales pour faire face au fondamentalisme religieux

 

STRATEGIES PASTORALES POUR FAIRE FACE AU FONDAMENTALISME RELIGIEUX


Mgr Fulgence MUTEBA

Evêque de Kilwa-Kasenga

 

I.  INTRODUCTION

La montée du fondamentalisme est, aujourd’hui, un phénomène qui intéresse non seulement les sciences bibliques, la théologie et les sciences humaines, mais aussi les politiques et, en général, toute la société des humains. De par sa complexité et ses manifestations actuelles, le fondamentalisme est au cœur de débats de société. Les défis qu’il lance à la société ne se limitent pas au seul domaine de la Bible et de la religion, mais ils englobent toute la vie humaine. En témoigne entre autres la profusion de vocables apparentés à ce phénomène : « conservatisme », « intégrisme », « traditionalisme », « revivalisme », « piétisme », « charismatisme », « fanatisme », etc. D’aucuns attestent même qu’il vaut mieux, par honnêteté intellectuelle et par réalisme, parler des « fondamentalismes ».

Le fondamentalisme tenaille toutes nos sociétés et traverse les frontières de toutes les religions monothéistes et même l’hindouisme polythéiste. La multiplication des sectes chrétiennes dans tous les continents en est une manifestation indéniable. La fascination de phénomène jihadiste sur les jeunes en Occident ou en Afrique du nord et la psychose du terrorisme, auxquelles s’ajoute la fondation d’un Etat islamique en Syrie et en Irak témoignent d’une problématique aigue qui taraude la conscience de toute l’humanité. En Afrique, la présence des partis islamistes au Magrheb,  la multiplication des guerres au nom d’un certain Islam radical en Afrique subsaharienne, en particulier au Nigeria et en République Centrafricaine, pour ne citer que ces seuls exemples, ne doivent pas nous laisser indifférents.  Sur ce fond, il devient urgent de lui consacrer une réflexion multidisciplinaire, fût-ce pour le comprendre et se positionner vis-à-vis de ses conséquences sur tous les plans de la vie humaine.

Mon propos porte sur les stratégies pastorales pour faire face au fondamentalisme. Il convient, dès l’abord, de se demander s’il est possible de faire face à un phénomène aussi vaste et aussi complexe. N’est-il pas plutôt utopique de croire qu’on peut faire face à un tel phénomène ? Tout au plus peut-on, par simplisme, se contenter de le disqualifier, de le diaboliser ; ce qui est une tentation qui mine beaucoup de groupes et institutions. Dans l’éditorial d’un numéro de Concilium, datant de 1992, Hans KÜNG et Jürgen Moltmann écrivaient : «  On ne doit pas disqualifier à priori les courants fondamentalistes ; bien plus, on doit tout faire pour chercher à comprendre les causes de sa naissance. Le fondamentalisme est, en effet, pour toutes les religions et confessions, un défi que l’on ne peut plus occulter et qu’il faut saisir avec tout le sérieux de l’intelligence »[1]. Résumant les propos d’éminents chercheurs issus de grandes religions qui ont contribué par les articles à ce numéro spécial de Concilium consacré au fondamentalisme, Hans KÜNG insiste que « le fondamentalisme ne peut être surmonté que par la compréhension »[2]. En proposant des stratégies pastorales face au fondamentalisme, je me situe dans cette logique de compréhension. Ma réflexion s’articule autour de deux points. Dans le premier, en guise de comprendre, plus précisément de saisir le fondamentalisme religieux,  j’en fais une brève lecture pastorale, c’est-à-dire en tant qu’un mouvement se déduisant du fait de croire.  Dans le deuxième point, je retiens six stratégies pastorales qui me semblent devoir s’imposer pour y faire face.  

 

II. ELEMENTS D’UNE LECTURE PASTORALE DU FONDAMENTALISME RELIGIEUX

Pour asseoir la pertinence des stratégies pastorales que je propose ici en vue de faire face au fondamentalisme, il est utile, au préalable, de rassembler quelques éléments d’une lecture pastorale de ce phénomène. Je n’en retiendrai que les plus saillants.

1.       Une certaine conception du texte de base

Quand on examine les attitudes et les discours fondamentalistes dans différentes confessions religieuses, on constate d’emblée qu’ils ont une conception ou une vision similaire du texte de base qui fonde leur foi. C’est cette conception qui commande leur comportement et forge une espèce de conviction. Pour les fondamentalistes chrétiens, la Bible est Parole de Dieu. Elle est, de part en part inspirée, revêtue d’une autorité absolue et donc infaillible[3]. Les fondamentalistes musulmans, quant à eux, ont la même conception du Coran. Elsayed Elshahed témoigne : « Le Coran est, à la lettre, selon la conviction islamique, la révélation de Dieu, fixée par écrit en langue arabe. Il a été tout entier publié et diffusé du vivant même du prophète Muhammad, appris par cœur par de nombreux contemporains du Prophète et retenu par écrit. Il était récité dans de nombreuses leçons (alsina) qui, cependant, ne portaient aucun préjudice au contenu. Il fut immédiatement après la mort du Prophète compilé et consigné, jusqu’à ce que le troisième calife, Othman, avec l’aide de récitants du Coran et de scribes, puisse éditer le texte coranique qui existe aujourd’hui »[4]. Par voie de conséquence, le Coran ne peut être interprété de manière quelconque. Le judaïsme, cette autre religion monothéiste, n’est pas épargné par le courant fondamentaliste qui considère de la même façon la Bible hébraïque.

Comme on peut le constater, c’est le rapport au texte fondamental de la foi, plus précisément son interprétation, qui est à la base du fondamentalisme. Dans ce sens, celui-ci est « oppositionniste » dans la mesure où il rejette toute interprétation « libérale » du texte des fondements. Cette opinion s’oppose énergiquement, non sans violence parfois, à toute exégèse scientifique.

2.       Protection de l’identité

Plusieurs fondamentalistes se convainquent qu’ils mènent un combat pour protéger leur identité. Ils se croient toujours victimes d’attaques et développent, de la sorte, une attitude de résistant, qui se transmue parfois en agressivité. Martin Marty atteste que « le trait théologique foncier des fondamentalistes modernes de type religieux- il y en a d’autres- est l’oppositionnalisme.  Le fondamentalisme, dans n’importe quel contexte, prend forme lorsque les membres de mouvements déjà conservateurs ou traditionnels éprouvent le sentiment d’une menace. Quelque chose ou quelqu’un, que ce soit la modernité ou le modernisme, la sécularisation de l’Occident, l’infidèle ou le Grand Satan, attaque leur culture, leur groupe, leur identité même. L’ennemi du dehors, le partisan du compromis ou le traitre de l’intérieur, sont perçus comme les combattant. Ils ripostent »[5]. Dans la plupart des cas, ils se considèrent comme les défenseurs attitrés d’une certaine « tradition » ou d’un trésor religieux qui serait aux prises avec des tentatives de dangereuses déformations. Voilà qui explique leur fascination pour un passé dont ils proclament la restauration avec une vive nostalgie. Les militants de « l’Etat islamique » ne se privent pas d’exalter ce type de nostalgie.     

3.       Les accointances avec la politique

Quoiqu’avec une différence de degrés de complicité, la plupart des mouvements fondamentalistes fricotent avec les politiques. Les plus audacieux vont jusqu’à se considérer comme des branches « religieuses » des courants politiques. Les exemples abondent autant dans le christianisme que dans l’Islam et le judaïsme. L’Armée de la résistance du Seigneur(LRA) en Ouganda et dans le nord-est de notre pays, les milices centrafricaines qui se livrent la bataille du pouvoir(Seleka et antibalaka) ou celles qui s’affrontent en Lybie depuis la chute de Kadhafi, tout comme les islamistes égyptiens ainsi que le fameux Boko Haram au Nigeria en sont quelques illustrations.

Derrière cet activisme politique du religieux, il y a nécessairement manipulation, instrumentalisation, réciprocité des services rendus. Notons avec Salim Abdullah  que «  les conséquences inévitables de la politisation sont entre autres, les querelles, la perte d’orientation, la tendance à la manipulation, la prétention,  le fanatisme, le combat de tous contre tous,  le dépérissement de l’humanité »[6]. Une étude réalisée au Sénégal par Mame-Penda Ba en dit long[7].

4.       Thèmes favoris

Le fondamentalisme exploite avec passion certains thèmes favoris touchant aux fibres de l’existence. Dans le christianisme, outre la vérité et l’autorité des Ecritures, un accent particulier est mis sur l’urgence de la conversion personnelle, le « revivalisme », le péché, le pardon, la vie éternelle, le retour du Christ (pour les chrétiens), etc. Des formules stéréotypées et un certain ton endoctrinant accompagnent tous ces thèmes. Il sied de noter que certains fondamentalistes prêchent le millénarisme[8].  Ils se livrent à cœur joie au discernement des signes eschatologiques. En Islam, les attitudes des kamikazes ou des jihadistes qui s’envoient à la mort avec une étrange détermination révèlent une conception de la vie éternelle comme récompense de leur audace hors du commun. Généralement, ils y sont préparés par des prêches de quelques imams canalisateurs qui martèlent sur certains thèmes incitateurs.

 Ces quelques éléments très succincts de lecture du phénomène fondamentaliste me mettent en assez bonne position pour proposer quelques stratégies pastorales pour faire face à ce phénomène.

III.   STRATEGIES PASTORALES

Combattre le fondamentalisme sous tous ses aspects et prétendre y mettre fin est une entreprise voué à l’échec. Geiko Müller Fahrenholz déclare sans détours que « le fondamentalisme ne peut être combattu »[9]. Ce courant est complexe et revêt différentes formes selon les religions, les lieux et les cultures. Dès lors, on ne peut que vivre avec. Tout ce qui me semble devoir être fait, c’est atténuer ses effets. Dans cette perspective, je propose six stratégies pastorales.

1.       Compréhension et empathie dans le souci de créer la confiance

Il me semble de toute évidence que les fondamentalistes ont besoin de notre compréhension, doublée d’empathie. Ces attitudes finiront par créer la confiance pouvant les conduire, peut être, à se remettre en question et à s’ouvrir. Le professeur Geiko Müller Fahrenholz, déjà cité, l’a dit : « Quand le fondamentalisme s’exprime par une perturbation et un durcissement collectifs, il faut essayer de le surmonter, en commençant par l’empathie et la compréhension »[10].  L’élément confiance me paraît capital.  En effet, c’est le manque de confiance qui, très souvent, crée la crise, engendre les extrémistes. De mon point de vue, il est donc important  de mettre sur pied des mécanismes capables de susciter la confiance entre divers courants au sein d’une religion ou entre religions. En outre, dit encore cet auteur, « Le fondamentalisme peut être surmonté, ou mieux sauvé, là où l’on réussit à renouveler les énergies sous-jacentes aux traditions et surtout à créer des communautés solides, capables de créer la confiance »[11].

2.       Intensifier le processus œcuménique et le dialogue interreligieux

Dans la mesure où ils permettent aux croyants de différentes religions de promouvoir ce qu’ils ont en commun, l’œcuménisme et le dialogue entre religions peuvent conduire les uns et les autres à dissiper leurs propres préjugés et à mieux se connaître. Ces processus peuvent atténuer la propension au fondamentalisme et, avec un peu de chance, éviter les  extrémismes. Pareil dialogue est aussi indispensable entre différents courants au sein d’une même religion. Il permettra sans nul doute de résoudre pas mal de problèmes dont on ne soupçonne pas l’ampleur. De toute manière, tout dialogue a vocation de lever les équivoques et de dissiper les malentendus.

Dans la cohabitation avec le fondamentalisme, le dialogue peut être un processus opératoire. En effet, à travers ce dialogue, d’une part, comme a dit Hans Küng, « on doit attirer l’attention des fondamentalistes sur les racines de la liberté, du pluralisme, de l’ouverture aux autres et à leur propre tradition : la Bible hébraïque et le Talmud, le Nouveau Testament et la tradition de l’Eglise, le Coran et la Sunna »[12].  D’autre part, « on doit également attirer l’attention des progressistes sur la nécessité de l’autocritique face à toute adaptation paresseuse à l’esprit du temps et qui ne peut dire non ; face à tous les manques de substance religieuse, de profil théologique et de relation à l’éthique dans une religiosité libérale moderne qui n’a pas de limite »[13]. 

3.       Dépolitiser la religion

Religion et politique ou encore religion et idéologie ne font pas bon ménage. La montée du fondamentalisme moderne jouit, dans la plupart des cas, de quelque concours politique ou idéologique. Dans le pire des cas, il y a glissement vers la flambée de violence et le terrorisme. Il sied de dépolitiser les religions et de les soustraire à l’influence des idéologies. C’est seulement à ce prix que l’on peut éviter manipulation et instrumentalisation de la religion. Notons que la dépolitisation ici préconisée ne doit pas être confondue avec l’étouffement de la mission prophétique de l’Eglise comme telle qui, elle, est inhérente à sa mission tout court. Ce que je prône c’est plutôt la dimension apolitique de toute religion.

4.       Trouver un compromis herméneutique

Aux sources du fondamentalisme se trouve un problème herméneutique de fond. Comme je l’ai signalé plus haut, un des points de divergences entre les fondamentalistes et ceux qu’on taxe de progressistes est la nature de l’interprétation des textes fondateurs. Ce débat doit trouver un compromis. A mon avis, deux démarches s’imposent. D’une part, une nette distinction doit être faite entre fondamentalisme, biblicisme, littéralisme et conservatisme exégétique. D’autre part, pour obtenir un compromis herméneutique, il faut intérioriser et s’imprégner à juste titre de ce que la Constitution Dei Verbum, issue de Vatican II, a apporté de plus important dans le domaine de la lecture, de l’interprétation et des études bibliques[14], qu’on peut étendre à tout texte sacré.  Dans l’un et l’autre cas, les fondamentalistes devront fournir un effort pour sortir de l’enferment herméneutique qui les prend en otage.

5.       Promouvoir le « vivre ensemble » dans la différence et la complémentarité

Dans un monde de plus en plus globalisé, la notion de « vivre ensemble » s’impose de plus en plus[15]. Il n’est plus possible que chaque groupe humain s’enferme sur lui-même et vive isolément. Mais le « vivre ensemble » ne résorbe pas la différentiation identitaire. Au contraire, il la préconise, sans la radicaliser, mais en la considérant comme une partie d’un tout qui ne peut être concevable que dans la complémentarité.  Cette notion entraîne automatiquement l’éducation et l’adhésion à la tolérance, l’ouverture et l’acceptation de l’autre différent de moi, la cohabitation pacifique, etc.

Il me semble que faire de ce « vivre ensemble » un mode opératoire de vie en société et de la formation de base dans les différentes religions permettrait de dissiper certaines raisons qui sont à la base du fondamentalisme.

6.       L’indispensable autocritique de chaque confession religieuse

Si le fondamentalisme survit et gagne du terrain dans toutes les grandes religions du monde, c’est que celles-ci laissent insatisfaite une partie de leur clientèle, si minime soit-elle, ou présentent mal le message qu’elles ont mission d’annoncer au monde. Il se pose ici l’épineuse question des méthodes missionnaires par rapport à la culture, aux réalités de lieux et de temps, aux aspirations de nos sociétés. Dès lors, chaque groupe religieux doit faire une autocritique sans complaisance sur sa manière d’annoncer le message dont il se sait dépositaire, ses méthodes, ses stratégies pour accomplir sa mission dans les circonstances de lieux et de temps.

Dans le cas du catholicisme d’ici, l’engouement de certains baptisés catholiques vers les sectes fondamentalistes n’est pas un fait banal. Il est urgent de prendre conscience que nos méthodes d’évangélisation méritent une réforme en profondeur. Le succès même de ces sectes est un défi qui demande qu’on s’y penche. Ce défi est rendu urgent avec l’islamisation avancée de notre pays[16]. 

Pour résumer ces pistes pastorales, je ne résisterai pas à la tentation de citer ce passage du français Pierre Lathuilière, qui a consacré une étude au fondamentalisme catholique : « Ni diaboliser, ni flatter le fondamentalisme. Mais prendre en compte la réalité d’une expérience religieuse dans ce qu’elle a de plus authentique, puis l’exposer à un authentique traitement ecclésial afin qu’elle en ressorte enrichie. Un accueil sans mépris s’impose donc, mais que doit accompagner aussi un travail réciproque de vérité. C’est ainsi que le nouveau conservatisme catholique, avec les réels problèmes qu’il pose à la vie ecclésiale et au témoignage de la foi, pourra participer à une inéluctable diversification du discours ecclésial »[17]. Telle me paraît la voie de la sagesse face à la montée fulgurante du fondamentalisme religieux.

CONCLUSION  

Je me suis efforcé, dans cette réflexion, de proposer quelques stratégies pastorales pour faire face au fondamentalisme religieux. D’entrée de jeu, j’ai souligné la complexité de ce phénomène qui concerne toutes les religions. J’ai tenu à tempérer les ambitions et la prétention de vouloir le combattre frontalement en soulignant que l’on peut tout au moins atténuer ses effets. Dans cette perspective, j’ai essayé de le comprendre à partir d’une grille de lecture pastorale. A la lumière de celle-ci, j’ai proposé six stratégies pastorales. L’on retiendra que le fondamentalisme n’est ni à rejeter en bloc, ni à approcher avec complaisance. Comme l’a déclaré Jürgen Moltmann : « Il nous faut vivre avec le fondamentalisme – contre nous, près de nous et en nous-mêmes. Libérer les fondamentalismes afin de les ouvrir à l’avenir de Dieu et du monde demeure une tâche théologique et pastorale »[18].





[1] KÜNG, H. et MOLTMANN, J., «  Editorial », dans Concilium, 241, 1992, p. 7.

[2] KÜNG, H., «  Le fondamentalisme catholique romain », dans Ibid., p. 164.

[3] Cf. BARR, J. «  L’interprétation fondamentaliste de l’Ecriture », dans Concilium, 158, 1980, p. 103.

[4]  ELSHAHED, E. « En quoi consiste le défi du fondamentalisme islamique ? », dans Concilium, 241, 1992, p. 88.

[5]  MARTY, M. «  Le fondamentalisme. Perspectives théologiques », dans Ibid., p. 11.

[6]  ABDALLAH, S., « Que répondre au « fondamentalisme » islamique ? », dans Ibid., p. 100.

[7]  MANE-PENDA BA, “ La diversité du fondamentalisme religieux sénégalais”, dans Cahiers d’études africaines, 206-207, 2012, p. 575-602.

[8]  BARR, J., Art. cit., p. 109.

[9]  MÜLLER FAHRENHOLZ, G., «  Le fondamentalisme aujourd’hui. Perspectives psychologiques », dans Concilium, 241, 1992, p. 33.

[10]  Ibid., p. 32-33.

[11] Ibid., p. 33.

[12] KÜNG, H., Art. cit., p. 164.

[13]  ID.

[14]  A défaut de lire toute la Constitution Dei Verbum, on peut tout au moins exploiter les numéros 7 à 20.

[15]  C’est dans cette perspective que la Congrégation de l’éducation catholique inscrit le projet d’éducation scolaire dans le contexte actuel. Cf. CONGREGATION POUR L’EDUCATION CATHOLIQUE, Eduquer au dialogue interculturel à l’école catholique. Vivre ensemble pour une civilisation de l’amour, Cité du Vatican, 2013.

[16]  Ces dernières années, on assiste, du moins en RDCongo, à la construction rapide de mosquées et d’écoles islamiques. En outre, à en croire plusieurs témoignages dignes de confiance, la guerre que nous impose les rebelles ougandais de l’ADF-NALU dans la région de Béni, au Nord-Kivu, a une part d’islamisation forcée.

[17]  LATHUILIERE, P., Le fondamentalisme catholique. Signification ecclésiologique (Cogitatio fidei), Paris, Cerf, 1995, p. 317.

[18]  MOLTMANN, J., « Fondamentalisme et modernité », dans Concilium, 241, 1992, p. 153.

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